Roussines - Une Histoire Jacques Besse et Marie-Noel Barbier Avril 2016
Rossinas en occitan est une commune du Sud Ouest de la France, département de la Charente en région Poitou-Charentes. Au lieu-dit Pont Rouchaud, elle côtoie deux autres départements (Haute-Vienne et Dordogne) et anciennement deux autres régions (Limousin et Aquitaine qui ont maintenant fusionnés) !
Elle est sur la rive droite de la Tardoire, qui fait la limite de départements, limitrophe avec Sauvagnac, Le Lindois, Rouzède, Maisonnais sur Tardoire, Busserolles.
La commune comprend de nombreux gros hameaux parfois presque aussi importants que le bourg : Lavallade, Magnanon, la Madrinie, le Montizon, le Bouin, Écossas, et de nombreux autres hameaux et fermes. En tout, elle est constituée de 35 lieux-dits.1
Nombre d'habitants : 300 environ Altitude 238mètres en moyenne (entre 200 et 300 mètres)
Elle est située sur les premières marches du Massif Central, en terre limousine. Le sol y est pauvre (granitique ou schisteux).
Le relief est vallonné.
Elle est au croisement des départementales D50 (Le Lindois/La Dordogne) et D163 (Montbron/Massignac, les Lacs de Haute Charente)
Elle est truffée d'étangs et chaque hameau possède son lavoir. Ces lavoirs en ciment sont aménagés sur des ruisseaux, et agrémentés de planches à laver : Le Bourg (2), Magnanon, La Vallade, Les Brunies, Le Boin, La Madrinie, Ecossas,,,
Son nom pourrait provenir de « Houssine », une petite baguette de houx.
- JEAN FAURE ET LA VALLADE A ROUSSINES -
Du Moyen-Age jusqu'à la Renaissance, se dressait, à La Vallade, le château des seigneurs de Roussines, entouré par les maisons des nobles.Il n'en reste que d'infimes traces (ruines ou portes cintrées...).
L’une de ces maisons est dite celle de Jean Faure. Elle a conservé des traces d’architecture de la Renaissance : appuis de fenêtre, jolie porte cintrée avec une clé au milieu du linteau, mais dans son ensemble, cette demeure a beaucoup perdu de son aspect d’origine, ne serait- ce que son toit très 19ème s., à cause de restaurations successives, tardives et nombreuses. Ce logis qui semble postérieur de trois siècles au moins à l’époque de Jean Faure, a fort bien pu succéder à la maison du 13ème s. Qui était ce Jean Faure auquel la tradition populaire attache encore ce logis ? Il s’agit d’un personnage lettré et illustre qui parvint, par son seul talent, au 14ème s., à des dignités honorifiques. Jean Faure naquit dans la seconde partie du l3ème s. dans ce village de la Vallade. La petite cour des seigneurs de Roussines fut favorable à l’éclosion de ses talents. Il devint Docteur es-Lois et fut l’un des plus fameux avocats de son siècle. Sa carrière politique fut aussi brillante que sa carrière de lettré. Le grand jurisconsulte devint Chancelier et Garde des Sceaux du roi. Par ailleurs, on le considère comme l’un des hommes les plus érudits du 14ème s. Il produisit son œuvre littéraire dans la première moitié de ce siècle. Il écrivit, tout particulièrement, un "Commentaires des Institutes de Justinien", qui fut imprimé à Venise en 1488, après sa mort. Il mourut à Angoulême en 1340, et fut enterré dans le cloître des Dominicains, où l’on pouvait encore voir son épitaphe en 1562. Il était, paraît-il, représenté assis dans une chaire, et portant la tenue des Docteurs.
Les voies de communication Les Romains maintenaient leurs troupes dans des camps à proximité des villes. Aussi des voies stratégiques étaient indispensables pour leur déplacement rapide. Le Nord-Est du département était sillonné par un grand nombre de voies dont Chassenon était le centre; l'une d'elles, la voie Chassenon-Périgueux passait à très peu de distance de Roussines et à proximité des camps de la Gilardie et d'Ecossas. Les évêques, véritables inspecteurs de leur diocèse, se voyaient souvent obligés de remplacer leurs chevaux par des attelages de bœufs en raison des voies étroites, des fondrières et autres escarpements. A ces entraves à la circulation venaient s'ajouter les péages et les douanes. Par la suite, les habitants ne pouvaient pas, en cas de disette locale, utiliser les ressources des généralités voisines, et, en cas d'excédent de récoltes, vendre à ces provinces. Ainsi les récoltes d'automne 1708, châtaignes, blé noir, ayant été détruites par les pluies, les paysans vécurent sur leurs réserves. La récolte de 1709 fut presque nulle, tout le Roussinois était dans la famine, tandis que les proches régions du Montbronnais et du Périgord étaient dans une aisance relative. Le mauvais état des routes provenait de la "corvée"effectuée par les journaliers ou agriculteur. Ces ouvriers sans salaire, sans direction, perdant un temps précieux en allées et venues qui fatiguaient leurs bêtes, faisaient des routes défectueuses et y mettaient un temps considérable. En 1761 survint Turgot, Intendant du Limousin; il imagina le système suivant: "D'abord un ingénieur fait le tracé et le devis d'une route. La route est divisée en chantiers, on évalue le travail de chaque chantier et ce sont les paroisses voisines qui en sont chargées". Ainsi commença l'ébauche de notre vieux réseau de chemins chaotiques. Il ne suffisait pas de créer des voies de communication, il fallait les entretenir. Les routes à la saison des pluies devenaient par endroits de vraies fondrières, tel l'ancien chemin de Roussines à Montembœuf par la vallée du Luffier, où tous les ans la circulation était interrompue. Alors elles furent divisées en cantons (Roussines dépendait de Montembœuf), un homme était chargé de surveiller chaque canton, de le parcourir, de réparer les "mauvais pas": les cantonniers étaient créés. Si Napoléon Ier négligea les routes de campagnes, elles revinrent à l'ordre du jour du conseil municipal sous le Second Empire ; en 1839, la commune comptait 1218 habitants, l'activité liée aux forges, à l'exploitation du bois, à l'agriculture est à son apogée et nécessite des routes pour échanger avec les localités voisines.La commune s'engageait à faire cette route à ses frais sans l'aide du gouvernement.
Ce n'est qu'en 1844 que le Préfet accorda l'embranchement demandé. Cette première route carrossable fut immédiatement construite; elle allait de Roussines aux Limousines. Le chemin d'intérêt commun N. 20, classé de Nontron à Montembœuf,et qui traverse la commune, du Pont-Rouchaud au Lindois, fut terminé en 1876, et la Tardoire, primitivement franchie à gué, puis à l'aide d'un vieux pont de bois, voyait s'élever un superbe pont à une arche. Le chemin d'intérêt commun N. 139, de Larochebeaucourt à Bussière-Boffy, s'est fait en deux sections : la première, en 1844 et la deuxième, de Roussines à Sauvagnac, en 1877. Pas de voie ferrée, seul un chemin de fer d'intérêt, local « Le Petit Mairat »construit en 1912, allant d'Angoulême à Roumazières, daignait passer à 4 kilomètres de la commune, gares de Rouzède et de Mazerolles -Le Lindois. Une vieille patache faisait le service du courrier entre Chasseneuil et Roussines.
Quant aux communications postales, après de multiples démarches, la municipalité réussit en 1904 à faire ouvrir un bureau de poste. Il est géré par un facteur-receveur ayant sous ses ordres un facteur rural. De plus, le télégraphe et le téléphone complétaient heureusement cette installation.
Les Foires Toute la région étant essentiellement agricole, on a dû songer de bonne heure à faciliter l'échange ou la vente des produits par l'établissement de foires ou marchés. Autrefois, le commerce étant encore peu développé, il fallait choisir une bourgade assez commerçante et particulièrement bien située, par rapport aux autres communes, de façon à y concentrer les transactions. Massignac fut désigné. Le ler janvier 1778, il fut adressé, à Monsieur le Lieutenant général de l'Angoumois une requête concernant l'établissement de foires et marchés à Massignac. Le Consulat s'intéressa à la chose et le 5 brumaire, an XII paraît un arrêté de Chaptal qui fixe l'époque de la tenue des foires en Charente: pour Massignac, c'est le 3 de chaque mois et les 17 nivôse et prairial. Cet arrêté fut successivement modifie par ceux du 22 ventôse an XII, le 3 étant remplacé par les 2 vendémiaire et le 1er de chaque mois, et par l'arrêté du Préfet du 5 janvier 1806 où la date requise est le 20 de chaque mois. Ultérieurement cette date a été reportée au 19 de chaque mois. Mais vers 1860 le commerce du Roussinois devenait considérable et le Conseil municipal faisait à chaque délibération des demandes pressantes afin d'obtenir une foire mensuelle. Satisfaction lui fut enfin donnée et c'est en 1874 qu'apparaissent les premières foires de Roussines, le 24 de chaque mois. N'étant pas un marché de bestiaux car trop éloignée des voies ferrées, il déclinat rapidement et dans les années 1920, la municipalité essaie d'enrayer le mal en accentuant les facilités d'achat ou de vente en faisant construire un pont bascule tandis que le vieux cimetière, abandonné depuis longtemps, va être transformé en vaste champ de foire. Malheureusement , cette foire n'existe plus.
L’élevage des bovins Les revenus, sur la commune, proviennent essentiellement de l'élevage de bovins, de race limousine pour la viande. La limousine est une race bovine française rustique originaire du Limousin, qui est principalement vouée à la production de viande. C'est une vache de couleur marron, plus claire autour des yeux et du mufle, avec des muqueuses rose clair. Elle est réputée pour sa rusticité, ses qualités maternelles et la qualité gustative de sa viande. L'éleveur se met en rapport avec le maquignon, ils se mettent d'accord sur le prix puis le marchand de bestiaux vient chercher les bêtes avec une bétaillère. Les jeunes veaux sont sevrés à sept ou huit mois ; ils partent à l'engraissage en Italie ou au Maghreb. Les vaches partent à la réforme. Les bêtes sont parfois traitées à la naissance afin d'empêcher la pousse des cornes pour éviter que les animaux ne se blessent.
Les vaches laitières sont de race prim’Holstein ; il ne reste qu'une ferme exploitant le lait. Un camion laitier vient régulièrement ramasser le lait qui sera alors transformé.
L'élevage d'ovins : quelques exploitations se maintiennent. Les cheptels, essentiellement des texels sont destinés à la viande, la laine n'étant pas rentable. Le texel est une race ovine originaire de l'île du même nom aux Pays-Bas. C'est un mouton à la laine blanche, dense et assez longue, de laquelle s'extrait une tête nue au nez marqué de noir. C'est un mouton très rustique, traditionnellement élevé en plein air intégral avec un agnelage de printemps et des agneaux engraissés au champ avec leurs mères. Aujourd'hui, sa bonne prolificité et sa production laitière combinées avec sa conformation et le peu de gras que déposent les agneaux, en font une race prisée.
L'eau Le barrage hydraulique de la Séchère fournit l'eau au Syndicat des Eaux de Montemboeuf. Les truites qui se trouvent dans la Tardoire et ses affluents permettent la pêche à la ligne.
Le Bois Il occupe 50 % du territoire Il est destiné soit - à l’exploitation des chênes « merandiers » pour les douelles des barriques servant à la conservation de l'alcool notamment du cognac. - à l'exploitation des pins - à l'exploitation des taillis (fabrication de piquets et fourniture de bois pour la fabrication de papier de Saint Junien)
Pays de forêts où le châtaignier abonde, tout naturellement l'homme a aiguillé son industrieuse activité vers ce domaine; aussi le commerce des bois ouvragés ou en grumes est très florissant. Le cerclage, naguère en faveur, est maintenant en décadence; cette crise est due à des causes bien différentes. D'une part le cercle de fer tend à remplacer le cercle de bois, car il est plus solide et plus rapidement posé, une même barrique nécessitant six cercles en fer ou trente-quatre cercles en bois. D'autre part le désuet système des assolements laissait autrefois la moitié des terres labourables en friches; le paysan ayant un travail relativement restreint occupait ses heures de loisir, surtout pendant la mauvaise saison peu propice aux pratiques culturales, à la fabrication des cercles. II augmentait ainsi les faibles revenus de la terre. Actuellement le cultivateur a fort à faire à la ferme et seuls les cercliers de profession s'adonnent à ce travail. Ils débitent les rondins ou bâtons en 3 ou 4 "feuillards" de 11 à 14 pieds de longueur sur 3 centimètres de largeur et 2 centimètres d'épaisseur. Lorsque les feuillards sont prêts, le cerclier les met dans le moule où ils prennent une forme circulaire. Il les attache et obtient la meule de cercle (environ 25 feuillards). Les cercles sont expédiés dans les régions vinicoles (Bordelais,Midi) ou dans les pays à cidre (Normandie). Ils servent à cercler les barriques, c'est-à-dire à maintenir l'assemblage des douelles. On les emploie aussi pour faire des emballages à claire-voie et même, dans les régions libérées, depuis que le sapin a atteint des prix exorbitants, les plâtriers les utilisent comme lattes pour la construction des plafonds. Avant la guerre, les marchands de cercles avaient de gros débouchés en Angleterre (pour construire des petites maisons en terre battue) et en Espagne (pour les futailles). Lorsque les taillis ont une quinzaine d'années et que les rondins ne peuvent être débités en feuillards par suite de leur grosseur, on les transforme en merrains destinés à la fabrication des futailles, ou en piquets pour les vignobles. Depuis que le bois à feu est hors de prix et que la maladie de l'encre s'acharne sur nos châtaigneraies, beaucoup d'arbres sont abattus et débités sur place par les bûcherons et les scieurs de long, car les grumes, généralement éloignées de toute voie carrossable, sont intransportables.
Autres sources d'énergie : Les forges La forge du Pont-Rouchaud était la plus ancienne. Créée par le marquis de Montalembert, elle devait, avec d'autres forges, alimenter la grande fonderie de Ruelle, naissante à cette époque; aucun vestige n'en est subsisté. Les plus florissantes étaient les forges du Montizon. Construites vers 1800 par le marquis de Bourdage, elles atteignirent leur apogée vers1820 et furent arrêtées en 1860. Le Montizon était particulièrement bien situé pour cette industrie; de maigres gisements fournissaient le minerai, de grandes forêts avoisinantes procuraient le bois nécessaire et les deux étangs, celui du "Fourneau" et celui de "Forge basse" fournissaient l'eau qui actionnait les roues hydrauliques. Au début tout allait à souhait, mais les filons furent vite épuisés, et les forges, en pleine action, allaient s'arrêter faute de minerai ; il fallut donc s'en procurer à tout prix. On alla chercher "la mine" près des villages de Chassagne et des Chaumelles, commune deTaponnat-Fleurignac. Les "tireurs de mine" creusaient à la pioche des puits, les filons étant à "fleur de terre". La plupart de ces entonnoirs existent encore aujourd'hui, perdus dans des halliers, ils constituent un réel danger pour les chasseurs et leurs chiens. La mine étant extraite, on la chargeait sur des bâts portés à dos de mulets. Point de routes, quelques chemins défoncés: la charrette s'y embourbait et les rampes trop raides rebutaient les meilleurs attelages. Seul le mulet parvenait sûrement à faire du travail utile. Toutes les semaines on voyait passer les lentes caravanes qui allaient au Montizon en suivant l'ancienne voie romaine. Aussitôt arrivé on le cassait à l'aide de massettes, en menus morceaux, puis on le lavait pour le débarrasser des matières terreuses. Le lavage était des plus rudimentaires. Les plateaux étant chargés de minerai s'enfonçaient alternativement dans les eaux de l'étang. Lavé, on le mettait avec du charbon de bois dans le "fourneau". Deux hauts fourneaux brûlaient en permanence, l'un fut éteint en 1837, l'autre continua jusqu'à l'arrêt complet de la forge, la DCNS de Ruelle ayant pris le dessus (anciennement DCN : Direction des Constructions Navales). Il a été démoli vers 1880. Comme il fallait d'énormes quantités de charbon de bois pour alimenter les forges, de nombreuses équipes de bûcherons mettaient en coupe réglée les forêts de Sauvagnac où des charbonniers travaillaient constamment. Fondeurs et forgerons, environ quarante, étaient des ouvriers spécialistes recrutés dans les célèbres forges du Périgord, tandis que le gros de la main-d'œuvre: mineurs, charbonniers, bûcherons, muletiers, etc., étaient du pays. La production assez élevée comprenait les gueuses (masse de quelques dizaines de kilos) de fonte brute expédiées dans les grandes fonderies pour être ouvragées; des plaques pour cheminées. (Dans beaucoup de maisons on voit encore sur les plaques de cheminées "Fonderies et forges du Montizon)". Une partie de la fonte y était transformée en fer. La forge proprement dite possédait deux marteaux: le gros pesait 400 kilos et le petit "cent cinquante livres". Ils étaient mus par des roues hydrauliques. On fabriquait beaucoup de fer en barres destiné aux artisans de la région. Cette industrie est aujourd'hui complètement disparue; les vestiges du laitier noircissaient les chemins du Montizon avant qu'ils ne soient aménagés en route carrossable.
Le tourisme : Il existe 80 lits répartis sur divers gîtes ruraux (s'adresser à la mairie ou au syndicat de tourisme). Les chemins ruraux sont aménagés pour faire des randonnées parfois balisées. La fête patronale a lieu le dernier week-end de juillet avec animations musicales, repas et un superbe feu d'artifice. S'adresser à la mairie pour connaître le calendrier des manifestations et des activités de loisirs.
L'église : Ancienne dépendance du prieuré de Bussières Badil, elle est un bel exemple d'église rurale à double nef. L'entrée principale donne accès à la partie romane (fin XIIème siècle) de l'église, aménagée sur trois niveaux. La longue nef romane se terminait par une abside en cul de four (voûte en forme de ½ coupole) remplacée par un chevet plat. Le sanctuaire est surmontée d'un belle voûte en coupole et d'une ouverture romane, rare témoignage de l'élégance des ouvertures romanes de l'église primitive ornée de colonnes surmontées de chapiteaux à coquille Saint-Jacques. A une époque plus tardive (XVème siècle?), l'église est agrandie au nord en ajoutant une deuxième nef gothique constituée de quatre travées formant quatre chapelles (actuellement chapelle des fonts baptismaux, Sainte Bernadette, Notre Dame de Lourdes et du Sacré Cœur). Bien que débutant en 1739, les registres paroissiaux de Saint Jacques de Roussines nous permettent d'entrevoir une forte activité autour des forges du Montizon ou à La Vallade (nombreuses familles forgeron), des meuniers (moulin du Montizon, Roussines), un apothicaire, tisserands, charbonniers, maçons mais aussi des bourgeois, avocat, docteur en médecine et seigneur de Roussines inhumés dans les chapelles (l'actuelle chapelle Sainte Bernadette semble être celle de la famille d'Escravayat, seigneur de Roussines, d'après les traces peu lisibles des armoiries de la clef de voûte.). Les premières restaurations connues remontent à 1844, époque à laquelle le curé de Roussines demande une aide financière à la reine Marie-Amélie. D'après le mobilier heureusement conservé dans cette église, une deuxième époque de restauration , vers 1930, a apporté de nouveaux autels, des vitraux comme celui du Sacré Cœur ou de Saint Jacques – notons aussi un carrelage représentant les Apparitions de Lourdes assez original. Les restaurations de 1999-2000, ont mis à jour des traces d'une lître funéraire qui courrait le long des murs intérieurs des deux nefs : sur un fond de bande noire, est représenté un chevalier avec son armure, casqué et tenant un bouclier orné des armes d'un seigneur de Roussines à déterminer.Ce ne sont pas celles de la famille d'Escravayat, peut être celles de Mandrenat, seigneur de Varaignes ?
Il y a dans les bois de Placant les reliques de l'ancien cimetière pour lépreux.
J. BESSE MN BARBIER
Extraits tirés d'internet notamment wikipedia, patrimoine de France, Autour d'Ecuras... 1